Une entorse correspond à une rupture douloureuse des ligaments qui relient les os entre eux, elle peut survenir lors d’un mouvement de torsion d’une articulation. Cet incident de la vie quotidienne se manifeste généralement au cours d’une activité sportive et plus précisément lorsque celle-ci n’a pas été précédée par des étirements ou simplement suite à un faux pas ou à la réception d’un coup. Il y a plusieurs parties du corps qui sont plus prédisposées à subir une entorse tel que: la cheville, le genou, le poignet et les doigts et également le coude.
Quels sont les symptômes d’une entorse ?
Une douleur localisée est la première chose à ressentir lors de la survenue d’une entorse, qu’elle soit forte ou légère elle n’est pas relative au degrés de gravité de l’entorse, il s’en suit après une difficulté ou une incapacité à bouger la zone avec une apparition progressive d’un hématome et d’une enflure.
Comment traiter une entorse ?
Le traitement administré à l’entorse se fait en fonction de sa gravité et généralement une entorse légère (foulure) nécessite avant tout d’appliquer de la glace immédiatement après l’incident et immobiliser le membre et supprimer toute pression sur celui-ci soit à l’aide d’un bandage élastique par strapping ou par une attelle. Des antalgiques tel que l’aspirine et le paracétamol peuvent être prit par le sujet afin de diminuer la douleur. Dans ce cas là, l’articulation finit par guérir d’elle-même au bout de quelques jours.
Cependant, en ce qui concerne le cas d’une entorse grave ou modérée, les traitements ne sont pas spécifiques et obéissent au diagnostique du médecin traumatologue qui dans la quasi-totalité des cas fait subir au patient une radiographie afin de déceler probablement une fracture et/ou un arrachement de l’articulation. En se basant sur la consultation, le médecin peut administrer les soins nécessaires :
- L’immobilisation du membre endommagé : cette démarche ne doit pas dépasser les 72 heures car afin de se résorber l’articulation a besoin de bouger un peu, il est recommandé de se déplacer à l’aide de béquilles dans le cas d’une entorse de la cheville ou du genou afin d’exercer le minimum de pression possible sur l’articulation.
- La surélévation (2 à 3 h par jour) : Le membre concerné doit être dans une position un peu plus élevée que le cœur dans le but de maintenir une bonne irrigation sanguine et éviter l’accumulation du liquide inflammatoire et par la même occasion faire diminuer le gonflement.
- La glace : l’appliquer le plus tôt possible permettra de réduire l’inflammation ainsi que l’enflure.
- La pression : Enserrer la zone avec un bandage élastique afin de soutenir les ligaments endommagés. Eviter de le serrer trop fort pour ne pas entraver la circulation du sang.
Seulement, dans le cas les plus graves, le médecin peut poser un plâtre ou recourir à une intervention chirurgicale même si elle n’est pas systématique.
Quel est l’attitude Post-traumatique à adopter ?
Parfois, le médecin peut exiger une rééducation qui a pour objectif de s’opposer à la rigidité de la région atteinte et à maintenir une bonne flexibilité du membre. Si celle-ci n’est pas recommandée, il faut quand même prendre en compte la fragilité de l’endroit et adopter quelques comportements préventifs :
- Reprendre les activités sportives d’une manière progressive sans négliger les échauffements.
- Faire attention aux chaussures ou aux vêtements portés et éviter qu’ils se resserrent sur la zone concernée par l’entorse.
- Eviter de marcher sur des terrains abrupts si l’entorse concerne l’un des membres inférieurs.
Si les entorses surviennent répétitivement et à long terme, cela peu causer une arthrose ; le patient est donc appelé à rester vigilent et à consulter son médecin en vu des circonstances.